lundi 27 mars 2006

De l’Amérique profonde à l’armée grecque…


Bientôt 8 mois d’existence à 2 et nous n’avions pas encore été nous griller une toile.
Avec le retour de Serge dans la cité ardente, nous nous devions d’y remédier !
Notre première salle obscure à 2 (rien à voir avec une dark-room évidemment ! Ca, ça ne risque pas d’arriver !), c’était donc ce soir ! Au menu : Brokeback Moutain
Un chouette film, enfin un film homo qui sort des clichés débiles habituels ! Ca fait plaisir et ça change de pédale douce, la cage aux folles… et autres extravagances du genre… Exit les grandes fofolles et les paillettes ! Et en prime de magnifiques paysages :-p

Un film qui montre aussi la mentalité moyenâgeuse de l’Amérique profonde !!! (Tiens, J.W. Bush n’est pas originaire de ces coins-là justement ?)
Il ne fait clairement pas bon être pd n’importe où ! En Grèce non plus, comme le souligne le nouvel observateur : les homos y sont interdits de service militaire pour cause « de lourds troubles psycho-sexuels » !!!

L’ouverture d’esprit et la tolérance de la différence ont encore pas mal de chemin à parcourir…

JP

samedi 25 mars 2006

Trois p'tits tours (d'un an) et puis s'en vont...

Et voila! Je suis à la veille de mon retour. Les bagages se font petit à petit, les valises se remplissent, mes étagères se vident de leurs cours et de leurs souvenirs. Enlever les photos sur les murs, plein d'images en tête, avant d'aller passer ma dernière soirée avec Carlo et Vali...

Trois ans. Ou presque. Serge et sa valise de 30kg, paumé à Milan Lambrate, sous un soleil de septembre encore fort chaud, c'était pourtant il n'y a pas si longtemps... Que de chemin parcouru depuis! Je rentre transformé, altéré, par cette aventure extraordinaire qui m'a été offerte. Mes lointains copains le sentent ou le savent, j'ai changé. Et j'en suis heureux.


Pas de post mélancolique ici, même s'il s'y prêterait plutôt bien. Ne pas regarder le passé avec nostalgie, mais se concentrer sur le futur. Les souvenirs turinois resteront bien là, au chaud, mes amis y seront également. Maintenant construire l'après. A deux.

J'ai changé, disais-je?

Serge

lundi 20 mars 2006

La cité du milieu


Dernier jour de Gisèle en Italie, qui voulait ponctuer son séjour par une visite de Milan. Ah Milan! Immédiatement l'on pense aux grandes enseignes, au design, à la haute couture, et peut-être même à la Scala. Passage obligé des stars des podiums ou des catwalks, on espère peut-être apercevoir une ces personnes très-tchic-mais-pas-tchoc, là où la foule s'agglutine. On s'imagine alourdi de gros paquets en beau papier, marqués du nom d'un jeune styliste... Ah Milan...

Je n'aime pas cette ville. Elle pue. Les gens sont arrogants et prétentieux, et espèrent être remarqués par l'un ou l'autre chasseur de tête, déambulant en rue la face à moitié recouverte de lunettes de soleil king king size Dolce & Gabbana, les pavillons décorés de ces oreillettes top hype qui leur permettent de se recoiffer nonchalamment tout en parlant avec le vent, les cheveux gominés et coupés "mulet-négligé" (mise en plis, 45 minutes, chaque matin), marchant en regardant le ciel et non devant eux (le port haltier, c'est mieux), affublés de "choses" soit disant fashion que l'on dirait dégottées chez un vieux fripier de la batte. C'est pour faire staïïle il parait. Ils sont ridicules. Profondément ridicules. Milan, ville de la superficialité.

Quand ce ne sont pas les passants, ce sont les commerçants. Qui n'accueillent avec sourire que les japonais qui viennent claquer leurs devises dans les boutiques Gucci, Vuitton ou Armani, ou ces vieilles américaines en short et baskets qui veulent absolument la visière Prada collection printemps/été 2006. 150 euros pour un bandeau en scratch avec un truc en plastique devant. J'avais les mêmes dans les paquets de Dixan de ma maman, en été 1987.

Pour les clients comme Monsieur-ou-Madame-tout-le-monde : du dédain. Une moue suspecte lorsque l'on passe la porte du moindre établissement (sauf les librairies, les gens prout-prout ne lisent pas : on ne déchiffre rien derrière les lunettes noires), un bonjour caverneux qui réussit parfois à monter à nos oreilles, et c'est parti pour un tour de "je peux vous aider?" "Ne touchez à rien - vos mains sentent le caca" "De toute facon c'est hoooors de prix". Et de nous coltiner la vieille vendeuse au sourire crispé qui espère nous voir déguerpir au plus vite. Et si, à sa grande surprise, l'on achête la moindre babiole, elle nous jêtera fièrement la monnaie à la gueule. Sans un merci. Sans un au revoir. Milan, ville sympathique.


Et la ville en soi? Bah, du béton et des immeubles. Sales. Quelques pelouses, infestées de crottes. Les vieux trams aux sièges en bois sont charmants, c'est vrai. Et le Duomo, toujours en rénovation depuis 3 ans, est impressionnant. Tout est masqué et faussé par le cirque de ces gens qui, à force de pêter plus haut que leur cul, ont vu ce dernier prendre la place de leur cerveau.

De cette journée à Milan, je retiendrai cette dame d'un certain âge déjà, aux cheveux gris ébouriffés, qui, face à la faim, a ravalé sa fierté, et se baladait pieds nus dans une fontaine, trempée par les jets d'eau sous un ciel peu clément, à la recherche de quelques cents jetés par les touristes. A quelques centaines de mètres du centre-ville et de ses Galeries Vittorio Emmanuele II. Là où tout est doré.

Serge

dimanche 19 mars 2006

Torino 2006 : dernier épisode


Dernière soirée de la Turin olympique ce dimanche également... La cérémonie de clôture se déroulant cette fois-ci Piazza Castello et non plus au stade olympique, le centre est noir de monde. Les gens sont massés contre les barrières Nadar qui longent la via Roma, pour apercevoir le cortège des athlètes des paralympiques. La foule remonte vers Piazza Castello, Gisèle et moi voudrions aller près de la gare, chercher une glace chez Grom. Nous sommes à contre-courant. Du monde. Beaucoup trop de monde à notre goût. La cérémonie se déroulera sans nous : aucune envie d'être compressés parmi les spectateurs...


Deux heures et un plat de gnocchi plus tard commence le concert de Patti Smith. Beaucoup moins de monde, et l'on se demande pourquoi, vu la qualité de l'événement! Patti Smith fait partie de ces artistes que je connais de nom et pour quelques titres - comme Gloria, Free Money mais surtout le fameux Because The Night - mais dont on remarque connaître bien plus en fin de compte. Un tout bon moment donc, pour la dernière soirée de Gisèle à Turin...

Serge

Promenades


Le dimanche, la ville se repose : exceptés quelques rares magasins, tout est fermé. Même le simple petit bar où l'on peut boire son café au comptoir garde ses rideaux de fer baissés. Le soir seulement, les cafés ouvrent leurs portes pour accueillir quelques étudiants ou jeunes travailleurs, qui essaieront d'être en forme le lundi matin...

Le dimanche se prête donc idéalement aux promenades. Il suffit de se balader dans le Parc du Valentino pour s'en convaincre : les jeunes couples qui s'amusent avec leur chien, les parents qui apprennent au petit dernier à rouler en bicyclette, et ces petites vieilles embourgeoisées qui se tiennent bras dessus bras dessous, que nous retrouverons chez Fiorio dégustant une cioccolata pour se ragaillardir après les deux heures de marche dominicale...


Gisèle et moi ne dérogerons pas à la tradition : nous nous promenons en ce dimanche 19 mars, entre le Lingotto et le parc du Valentino, le Mont des Capucins et là Mole, de nuit...


Serge

samedi 18 mars 2006

Piazza delle Consolata, 5


Je me devais également de faire découvrir à Gisèle un autre haut-lieu des douceurs turinoises : le Bicerin. Il s'agit d'un tout vieux et minuscule café, né en 1763 : avoir pu y trouver une des huit petites tables en marbre blanc libre un samedi à 15h relève de l'exploit! L'on y sert une boisson douce-amère qui a donné son nom à l'endroit, à base de café, de chocolat, et de crème de lait. Un régal.

Les propriétaires successifs ont toujours gardé la décoration d'époque : un vieux parquet consumé par les pas des clients et protégé pourtant par des tapis rouges, eux aussi délavés par le temps, des murs aux bois clairs et légèrement travaillés, décorés de quelques vieux miroirs tachés, une porte en fer qui a bien du mal à se fermer, l'énorme machine à café sur l'antique comptoir, et derrière elle, les superbes bocaux remplis de pastilles Leone de toutes les couleurs.


A coté du café s'est ouvert un petit magasin. Là aussi résident merveilles pour les yeux et le palais : petits chocolats aromatisés ou non, nougats de toute sorte, grains de cafés enrobés de chocolat, divers thés, confitures, tartes et autres pâtes à tartiner. Et puis ces fameux gianduiotti qui laissent en bouche un arrière-goût d'amaretto. Les meilleurs de la ville, à mon avis.

Sur une étagère également, quantité de biscuits. Tous avec leur nom et leur histoire. Ainsi, comme me l'a expliqué la patronne, passionnée par son métier, les canestrilli di Borgofranco, dont la recette remonte au Moyen Age, étaient autrefois utilisés comme monnaie par l'Eglise, en échange de divers petits travaux. Ou encore ces petits biscuits ronds, parsemés de grains de sucre, et qui répondent au joli nom de polenta imprigionata, ne sont qu'une version du pauvre des biscotti de Meliga, qu'un artisan du Canavese avait tenté de copier. Voyant le résultat peu concluant, il eut l'idée de les "emprisonner" dans des petits grains de sucre. Son épouse les adora, puis peu à peu toute la région. Une recette était née...

Pour tous ces petits détails, et d'autres encore, le Bicerin restera - tout comme Olsen - un de mes repères turinois.

Serge

vendredi 17 mars 2006

Piazza San Carlo, 191

Autre étape du Torino gourmand : la confiserie Stratta, sise Piazza San Carlo depuis 1836, célèbre pour ses marrons glacés, ses pâtes de fruits, ses fondants au chocolat, ses confections soignées et élégantes, ses bonbons en sucre dont les couleurs vont du vert émeraude au rouge rubis, mais surtout - paraît-il- pour ses délicats pétales de violette, que l'on ne trouve plus qu'à quelques rares endroits en Europe, et dont la préparation demanderait une vingtaine de jours...

A mes yeux pourtant, Stratta restera célèbre pour ses pots de crème gianduja à la canelle, et pour la lueur dans les yeux de JP à leur simple évocation...

Serge

Première étape gourmande...


Quelques jours après le départ de JP, Gisèle s'est pris quelques jours de vacances à Turin. Un lever très matinal (nocturne même), une première navette, un avion, et une seconde navette plus tard, la voilà arrivée à la gare de Milan-où-il-faut-faire-attention-car-on-y-pique-les-sacs. Encore deux petites heures de train, et nous débarquerons à Turin. Eh oui, venir à Turin avec Ryan air prend autant de temps que la voiture...

A peine le temps de déposer ses sacs à l'appart et d'y manger un bout, nous prenons un bus pour le centre. L'arrêt se situe en face d'une bonne petite pâtisserie spécialisée dans les douceurs napolitaines et siciliennes. Beatrice, la patrone, vient de Salerne, au sud de Naples, et nous a raconté un jour, à Vali et moi, sa vie là-bas. Il faut l'entendre parler, le soleil dans la voix et la mer dans les yeux, de la ricotta à utiliser pour i cannoli, de la pasta alle vongole aux palourdes fraichement arrivées du port, et de l'eau si claire que le café y a une saveur inimitable...


Premier arrêt devant une pâtisserie donc. Le ton était donné : nos promenades citadines seront placées sous les feux de la gastronomie et de la douceur de vivre. Après tout, nous arpentons les rues comme de bons routards, nous usons nos semelles et nos petons, des pauses aux accents chocolatés nous retaperons!

Premier arrêt : Olsen, que JP a présenté il y a peu. Etape obligée de mon petit carnet d'adresses...

Serge

lundi 13 mars 2006

Dernière soirée à Turin


Ma dernière soirée à Turin s’est terminée en apothéose :

  • souper dans la meilleure pizzeria que je connaisse :-p
  • concert de Francesco De Gregori sur la place des médailles
  • dernier verre dans un bar à absinthe (enfin, j’ai pu goûter… finalement, c’est bof)
Il parait qu’il y avait un monde de fou en ville pour un lundi soir… Je saurais pas vous dire, je n’ai vu que LUI !

Merci pour ce super séjour mon pti monsieur ;-)

JP

Le gaz coûte trop cher en Italie ???


L’appart de Serge est à 10min à pied de la flamme olympique. C’était l’occasion d’aller faire un saut jusque là pour vérifier qu’elle était bien allumée pour les paralympiques…
Et bin non ! Nous apprendrons plus tard qu’en échange, une plus petite flamme éclaire la place des médailles… Dommage j’aurais voulu voir le spirelli olympique en feu…

JP

dimanche 12 mars 2006

A la rencontre de son univers (II)


Il y a quasi un mois, c’était la cérémonie d’ouverture des JO. Depuis lors, nous n’avons encore assisté à aucun évènement organisé dans le cadre des jeux. Il faut dire que les prix exorbitants pratiqués avaient de quoi décourager…

Heureusement pour les paralympiques, les tarifs ont été revus à la baisse. L’occasion d’aller assister à un match de Hockey sur glace. En compétition ce soir : USA et Japon. Ne me demandez pas de tenir avec une équipe, mais j’admettrais quand même que les américains se sont comportés comme des brutes épaisses ! Ok, certains diront que ce n’est pas un sport de tapettes…. Et j’en conviens ! ;-)


Enfin cette petite soirée dans le froid glacial m’a permis de rencontrer un autre personnage important de la vie turinoise de Serge : Carlo (et son coloc, en prime).
Et oui, j’aurai décidément rencontré tout le monde… Mais finalement qui se doute de quoi pour nous deux ?!? ;-)

JP

Clin d'oeil

Une photo qui me tenait à cœur. Une promesse que je lui avais faite lors de notre toute première discussion sur Internet ! ;-)

JP

Turin vu d'en haut !


Réveil matinal un dimanche… Voila bien quelque chose qui ne nous ressemble pas du tout. Mais cette fois, c’était pour la bonne cause : grimper sur la mole avant qu’une tonne de touristes ne la prennent d’assaut ! Faut dire que les deux jours précédents, les 2h d’attente ont eu raison de nous.

Après une bonne demi heure d’attente, nous voici enfin au sommet ! Magnifique vue n’est-ce pas ?

Oh pardon, c’est de l’autre côté la ville :

L’occasion pour moi de révisiter ma géographie de la ville et faire réciter à mon guide le nom des places et de nos petits lieux !

Une fois redescendus sur le plancher des vaches, visite du musée du cinéma qui emplit la mole d’images et qui offre aux visiteurs une vue magnifique sur la voûte principale du bâtiment !

samedi 11 mars 2006

Neve, Gliz et Aster



Tiens, j’y pense, je ne vous ai pas encore présenté Neve, Gliz et Aster, les mascottes des JO et des paralympiques. On les a rencontrés ce soir en rentrant à l’hôtel.
Un bon présage pour la journée de demain avec au programme un match de hockey sur glace entre le Japon et les USA ?!?

JP

Au détour d'une rue... un peu de lumière



Pour les JO, les turinois avaient envie de garnir les rues… Et vu que les décos de Noël ne font pas trop penser à Noël mais qu’elles sont très sympas, ils ont décidé de les laisser.

Alors juste un post « clin d’œil » sur une des décos qu’on aime particulièrement bien ;-)


Vancouver 2010



Sur le chemin de retour, au détour d’une rue, nous avons aperçu le pavillon canadien…
Pourquoi un pavillon canadien à Turin ??? Bin tout simplement parce qu’en 2010, les JO d’hivers se dérouleront à Vancouver !

Petit message personnel : Serge ne te sent pas obligé de partir 2 ans et demi dans toutes les villes qui accueillent les JO d’hivers ! Et puis je viens de regarder le prix des billets d’avion, Vancouver c’est vachement plus cher que Turin, et je ne peux pas collecter des miles…-;-)

JP

Ce maudit Lingotto



Une de mes grandes frustrations turinoises restait sans doute de ne jamais avoir foulé du pied la piste du Lingotto. Pour la petite histoire, le Lingotto est un immense bâtiment qui abritait autrefois les usines Fiat, et dont le toit est une énorme piste d’essais pour les voitures qui étaient fabriquées dans l’usine juste en dessous.

Serge avait déjà tenté une fois de me faire sentir le tarmac de la piste, mais on s’était fait éjecter par un manant qui refusait obstinément de nous donner l’accès à ce lieu sans faire le détour par la fameuse pinacoteca du Lingotto. Cette fois, nous avions un pass pour tous les musées de Turin, donc nous étions persuadés de pouvoir enfin envahir la piste.

Mais c’était sans compter sur les JO… Et oui le village olympique est visible depuis la piste, donc l’accès à la piste est interdit pour raison de sécurité ! Youpie !!!
Donc encore perdu pour cette fois, même pas moyen de la voir…:o/

Maigre consolation, à l’entrée du village olympique (inaccessible bien évidemment) a été dressée une immense arche olympique.
Bon ok, j’entends déjà tous les liégeois dire « boh on en a plein des comme ça à garrr de guillllmiiin !». Mais de grâce, faites comme si c’était sensationnel et si jamais un turinois vient à Liège dites lui qu’on a trouvé leur idée tellement bonne qu’on a décidé d’en faire une gare ;-)

JP

A la rencontre de son univers...



Serge ayant désormais une Best Western Gold Member Card, nous avons posé nos valises dans un splendide hôtel ultra-design.
Pas le temps de défaire nos valises, Vali nous attendait sur la place des médailles (ornée désormais des logos des sports paralympiques) pour aller manger une tarte dans un des hauts lieux de la gastronomie turinoise : Olsen ! Cette fameuse tarterie où Serge et Vali ont déjà usé de nombreuses heures durant leurs fonds de culotte ;-)

Petite pointe de stress à l’idée de rencontrer enfin cette Vali avec qui il a passé tant de temps depuis septembre et dont il m’a tant parlé. J’imagine qu’elle aussi doit se réjouir de pouvoir enfin fixer un visage sur le JP dont Serge lui parle si souvent.

La rencontre fut à la hauteur de nos espérances, pleine de sourire. Pas de doute, si j’avais été à Turin à la place de Serge, je me serais sans doute fait ami avec ce petit bout de femme tout speedé ! Agréable moment donc ! Et l’excellent morceau de tarte accompagné d’un délicieux thé froid n’ont pas terni la magie de cette rencontre ;-)
Sacrée Vali, comme dirait Serge !

JP


vendredi 10 mars 2006

Turin, vue d'en bas



Après un souper avec les colocs (à la fameuse pizzeria d’en face) et une nuit au kot, nous voici à l’aube d’une belle journée ensoleillée…
A l’occasion des JO, Turin s’est offert une ligne de métro qui relie le centre à la périphérie nord-ouest de la ville, là où Serge avait son kot au début de son séjour à Turin. Il ne nous fallait pas meilleure excuse pour estampiller nos billets de transport en commun et pénétrer dans les entrailles de la ville.

Turin peut se targuer de posséder la première ligne de métro complètement automatisée - entendez par là sans chauffeur – d’Europe. Si cette robotisation a sans nul doute dû faire grincer des dents les groupements syndicaux italiens, il faut bien admettre que l’absence de chauffeur à l’avant offre aux passagers une vue sublime sur les kilomètres de passages sous terrains encore vierges de tout élan vandalo-artistique.

Une fois la tête sortie de terre, nous nous sommes baladés à l’extrémité de la ville : petit détour par les bâtiments du polito qui ont abrité les premières heures studieuses de Serge, puis par son tout premier kot (en effet, on voit bien les montagnes depuis son kot), avant de rejoindre « notre » petit resto du centre ville pour un bon plat de pâtes. La soirée s’est poursuivie dans un bar tout calme dont nous avons fait la fermeture après avoir abusé des cocktails de la carte :-p

JP


jeudi 9 mars 2006

Fasten your seatbelt for landing, please !



Ca y est, j’suis dans l’avion… Je vole, je le rejoins… Tiens là en-dessous, les Alpes ! (Un p’ti coucou au passage au paternel qui dévale les pentes enneigées)

Ahlala, je sais qu’il m’attend à l’aéroport… Son séjour touche à sa fin et me voila en route pour mon dernier voyage à Turin pour aller le rejoindre ;-)
On pourra pas dire que ça aura été facile d’avoir les congés cette fois (merci à mes collègues jaloux/ses pour la contre-pub !), mais j’ai bien l’intention de profiter pleinement de ces quelques jours avec mon ingénieur dans sa ville d’adoption ;-)
Il parait qu’il y a une super pizzeria qu’il faut que je goûte absolument et puis il y a la mole aussi que je compte bien aller visiter cette fois (pour un chimiste, c’est bien normal après tout).

Je vous laisse, mon avion vient d’amorcer sa descente… Oh tiens l’arche olympique, on la voit même depuis l’avion, faudra qu’on aille voir ça de plus près !

JP

Valeria


Dernier (espérons-le) petit tour administratif au poli ce matin : deux formulaires à remplir, une file à la poste, des photocopies, une file au secrétariat, payer une taxe et une taxe sur la taxe (véridique) tout ca pour m'envoyer un bout de papier en Belgique. La bureaucratie a de beaux jours devant elle encore dans ce pays...


Occasion pour moi également de déjeuner avec Valeria (alias Vali), dans le parc en face du poli, sous un ciel bien bleu! On se dirige droit vers le printemps, et ca se sent! Deux petites heures de papote, tranquillement assis sur un banc, comme nous en avons souvent eu l'habitude. Des discussions au goût de capuccino et de pandoro, de glaces yoghurt ou crema di Grom...

Serge

mercredi 8 mars 2006

La fin de l'hélicouille


Et voilà mon aventure turinoise touche doucement à sa fin! Et avec elle le bon temps des études... Présentation de mémoire ce matin-même, ce qui ponctue six ans et demi d'"usage de fonds de culottes sur les bancs de l'unif".

J'en profite pour remercier encore mon p'tit monsieur de tous ses bons conseils, et de m'avoir supporté, dans tous les sens du terme! ;-)

Allez, 15 jours encore, et retour au pays! Pour d'autres aventures...

Serge

mardi 7 mars 2006

Petites vannes entre collègues ;-)



Etrange engin de laboratoire que celui-là ! On a toujours pas compris à quoi ça pouvait bien servir, ni comment ça s’utilisait…
G. semblait savoir, mais A. semblait avoir un (meilleur ???) conseil à lui donner…

Bonne fin de soirée à tous,

JP

Blanche Neige


Et pour les sceptiques : la preuve que l'on peut apercevoir les Alpes par temps clair, au bout des avenues... Ici par exemple, au bout du Corso Rosselli!

Depuis quelques jours, il fait beau et doux, un temps idéal pour monter sur la Mole, et voir Turin encerclée par les montagnes couvertes de neige. Spectacle que je n'ai toujours pas pu admirer : la légende veut que gravir la Mole, lorsque l'on est encore étudiant, porte la poisse. J'attends donc mon tour. Patiemment.

Serge



lundi 6 mars 2006

Loin des oiseaux qui gazouillent...


Après les bus, les ambulances, les alarmes de voitures, les coups de sonnettes du facteur ou d'un pauvre hère qui a oublié ses clés, les cris de l'un ou l'autre coloc (enfin, d'un en particulier...), les camions poubelles, les marteaux-piqueurs, les grues et pelleteuses, les coups de marteaux, les cris dans la rue, les répet's de saxophone, les coups de téléphone, la musique d'un autre coloc, les travaux à l'appart au dessus, les sabots en bois de la voisine du dessus, et autres douces mélodies matinales, j'ai testé pour vous aujourd'hui le réveil à coup d'élagage...

Serge

C’est pas bientôt fini de jouer avec les canons à neige ?!?


Quelle journée ! A l’image du temps : soleil puis neige, puis soleil, puis neige, puis … !
Une alternance de petites contrariétés puis de moments plus sympas.

Merci à tous ceux qui auront mis un peu de soleil dans ma journée et p***t à ceux qui se sont attelés à faire glisser mes routes (ils n’ont pas commencé aujourd’hui et ne s’arrêteront pas demain !)

Bonne fin de journée à tous,
Et pourvu qu’il ne neige plus de trop ;-)

JP

samedi 4 mars 2006

Medals Plaza, ce matin...


Torino 2006, c'est fini! (oui, je retarde, je sais, merci!) On ne peut pas dire que j'aurai vécu pleinement cet événement : je me suis - un peu - baladé dans les rues prises d'assaut par les supporters, touristes, journalistes, vendeurs et sondeurs en tout genre, diseuses de bonne aventure, bénévoles, nettoyeurs, conducteurs et autres japonais et/ou chinois, mais mettre 45 minutes pour remonter la via Po derrière un groupe de c-est-quand-même-mieux-chez-nous (avouez que vous aviez deviné de qui je parlais), on a connu plus festif. Et vu les prix exhorbitifs demandés pour assister à la moindre épreuve, j'ai préféré rester sagement au kot, potassant gentiment sur mes mémoires et leur diffusion bientôt publique.


Torino 2006, c'est fini! (si si, j'vous jure) Medals Plaza est redevenue Piazza Castello, et nous pouvons à nouveau nous y promener. En évitant quelques barrières et pancartes cependant, car rien n'est encore démonté. Eh oui! Torino 2006, ce n'est pas totalement fini! (j'vous ai bien eus!). Le 10 mars commencent les paralimpiadi. On va essayer de se dénicher des billets pour la cérémonie d'ouverture, mais ça ne semble pas gagné! Apparemment aujourd'hui c'était le black out à la billetterie... Je ne sais pas ce que nous réserverait cette soirée, mais si le spirolympique est rallumé, et qu'on nous offre un feu d'artifice égal à celui qui a fait trembler mes fenêtres le 26 février pour la fermeture, je serai déjà content :-)

A suivre donc...

Serge

jeudi 2 mars 2006

Il neige, il neige, bergère! Rentre tes blancs moutons



De retour à la maison. Il a neigé toute la soirée. La cité ardente est couverte d’un blanc manteau. Demain, je me lance dans la météo des neiges !
Je me réchauffe en prenant contact avec l’Italie. Petit cerise sur le gâteau qui ponctue à merveille cette chouette soirée !
Au dodo maintenant, la journée de demain sera longue. ;-)

JP

Chouette soirée sur le "Love Boat"



  • Une p’tite bande d’amis,
  • Un cadre tout cosy,
  • Une bonne raison de passer la soirée ensemble,
  • Un bon apéro, un repas soigné,
  • Des discussions drôles et d’autres plus sérieuses,
  • Des moments ‘cassage de sucre’ et des moments ‘jetage de fleurs’
  • L’envie d’être là,
  • De la musique douce et du bon vin,
  • Une douce insouciance, une saine complicité, une confiance partagée,...

Quelques uns des principaux ingrédients qui ont fait de cette soirée de semaine, une très chouette soirée entre amis !

Merci pour l’invit’ et vivement la prochaine (chez nous ?!?)

JP


Petit détour par le monde de l'infiniment petit !



Pas vraiment possible de faire de photo en journée aujourd’hui, je n’ai quasiment pas vu la lueur du jour pour cause d’analyses microscopes intensives.
Mais bon parfois, quelques photos se prennent pour des œuvres d’art, on va pas s’en plaindre ;-)

JP