vendredi 23 février 2007

Conduit en horreur

Entendu tout à l'heure pendant le flash info sur Ciel FM

Au sujet d'Ingrid Betancourt : "depuis 5 ans, sa famille se bât pour obtenir sa libéralisation"

S'ils obtiennent sa libéralisation, je me demande s'il y aura un fournisseur par défaut... :-o
Mais peut-on rire de tout ?!?

Entre béton et lumière

Pas trop eu le temps de vous laisser de nos nouvelles cette semaine… Il faut dire que tout le temps libre que l’on trouve est consacré à de la compta pour le moment…
Avec ce beau soleil dehors, outre une énorme envie de siroter une pècheresse assis dans l’herbe, je trouvais la luminosité sympa à l’intérieur du bâtiment… Une occasion pour dégainer l’appareil photo (et accessoirement passer pour un illuminé qui prend des photos bizarres de son lieu de travail).

dimanche 18 février 2007

Message personnel

Trouvé collé sur un mur à Liège...
Petit clin d'oeil à Hollynx ;-)

samedi 17 février 2007

Avis de décès

Nous sommes au regret de vous annoncer la subite disparition de Bubulle, le poisson de Serge. Qui menait une pension paisible depuis quelques années en campagne hesbignone.

L’enquête a fini par exclure tout acte criminel. Son corps a été inhumé dans le fond du jardin de sa maison de retraite.

D’avance, merci pour vos marques de sympathie.

vendredi 16 février 2007

13 étages !!!

Sur les 4 dernières années, j’ai parcouru environ 100.000 km avec ma voiture. J’ai toujours eu le souci de choisir des véhicules qui respectaient autant que possible l’environnement. C’est ainsi qu’Opel annonce pour ma p’tite Corsa une émission de 124 gr de CO2 au kilomètre ! Soit un des véhicules les plus sobres du marché. Mais bon, comme toujours les valeurs dans les tableaux sont très difficiles à atteindre, faisons donc l’hypothèse qu’en moyenne j’émette 150 gr de CO2 au kilomètre.
Ce qui veut dire qu’avec mes 100.000 km, j’ai déjà émis pas moins de 15 tonnes de CO2 dans l’atmosphère !
Au prix de la tonne de CO2 cotée en bourse, cela ne m’aurait coûté qu’un peu plus de 15€ pour polluer ainsi la planète ! Qui a dit que ça coûtait cher aux entreprises le respect de Kyoto ???
Plus fort encore ! Par un petit calcul, on peut déterminer que 150gr de CO2 représentent dans l’atmosphère un volume 76,4 litres (faites confiance au chimiste-banquier). Ce qui pour mes 100.000 km équivaut à un volume de CO2 émis égal à 7640 m3. Soit un volume équivalant à un building de 20m de façade, 10m de profondeur et une hauteur de 13 étages !!! Vu comme cela, ça fait froid dans le dos. Notons au passage, que pour parcourir ces 100.000 km, j’ai consommé environ 6000 litres de diesel !

Je laisse à C., ma fameuse collègue, le soin de calculer la taille du building de CO2 équivalant au vol A/R Bruxelles – San Francisco… De toutes façon, elle le fera sans moi :-p

Et c’est là que je dis « merci » à mon nouvel employeur de me permettre d’aller bosser en train et « double merci » à l’employeur de Serge de lui permettre d’aller bosser à pied !
Que je me grouille d’aller signer un contrat avec Lampiris pour avoir de l’électricité verte à la maison… et que je ressorte mon vélo.
Allez, vous faites pareil ?!?

(pour les puristes, les photos a été prise à Tokyo par mes soins l'année dernière)

jeudi 15 février 2007

Marketing alternatif

Après un cours de marketing absolument pitoyable, nous ne résistons pas à l'envie de vous passer ce qui pourrait sans doute motiver un peu plus les étudiants à aller à ce cours....


Vidéo trouvée grâce à l'excellent site "marketing alternatif"

Amortissements, comptes de bilan et Saint-Valentin

J’ai toujours détesté ces occasions où il est quasi obligatoire (de faire semblant) de s’amuser… Genre le réveillon de la Saint Sylvestre, où il est nécessaire de se sauter dans les bras à minuit précise, après un compte à rebours que tout le monde a dû reprendre en cœur. Je trouve ça infiniment artificiel. Pourquoi attendre minuit pour se sauter dans les bras, pourquoi attendre tel jour pour faire la fête ? C’est d’un morne comme perception des choses (vous me direz, si on ne faisait jamais la fête, ce serait pire).

Voila d’ailleurs un point d’accrochage supplémentaire avec C., ma collègue, qui le lundi décide que nous irons tous faire la fête en ville le vendredi soir parce qu’elle en a envie (elle vit très mal les jours où elle se rend compte qu’elle n’a plus 18 ans) et qu’elle a réservé une baby sitter pour ses mouflons… On doit déjà planifier assez de choses dans la vie, de grâce ne planifions pas les moments de folie !

La Saint-Valentin n’échappe donc pas à la règle… Heureusement, qu’on n’attend pas le 14 février pour dire « je t’aime »… Par chance, Serge a la même vision des choses que moi!
Nous avions donc décidé de ne pas aller au resto comme tout le monde. Et pour nous aider à lutter contre ce conformisme, l’assistante de compta avait eu l’excellente idée de placer une répet hier à 17h30.
C’est donc dans une salle de cours que nous nous sommes rejoints… pour de très loOongues heures d’écritures comptables. A 21h, nous avons fini par nous échapper du cours, complètement sonnés et affamés. A 21h15, nous étions en train de déguster en tête à tête une bonne frite tartare à la friterie qui se situe juste à côté de l’école…
Bon, ok, on a fini au resto… mais admettez que c’est assez peu conformiste comme Saint-Valentin, non ?

(Dessin de Kroll, source www.lesoir.be)

mardi 13 février 2007

Allo ?!? C'est pour une bonne nouvelle ?

Je n’sais pas vous, mais moi, il suffit que je sois à l’étranger ou en réunion pour qu’on essaye de me téléphoner…
C’est ainsi que mon portable n’a pas arrêté de sonner alors que je descendais les pistes verglacées enneigées des Alpes françaises.
Malgré le message d’accueil que je prends toujours la peine de changer pour signifier mon absence, certains s’obstinent (n’est-ce pas J.)… Ajoutez à cela ma messagerie vocale qui prend la peine de m’appeler toutes les 7 minutes pour me faire écouter ces messages blancs où la personne a raccroché quelques secondes après le bip fatidique… j’ai dû passer pour un type hyper important à la montagne, genre le type qui a 27 ans, dirige déjà un empire et dont on ne peut se passer pendant plus de 24h…

Mais bon, entre les coups de fil d’un intérêt moyen (cf. le même J.), il y en a un qui a probablement initié un bouleversement important dans ma vie…
Sur mon répondeur, d’un français chargé de tonalités typiques du nord du pays, une dame me donnait enfin des nouvelles de cet entretien d’embauche que j’avais passé plusieurs mois auparavant. Subitement son collègue voulait me rencontrer, très rapidement, pour une nouvelle interview.

Nouvelle interview qui s’est soldée après une vingtaine de minutes par une jolie proposition de contrat dans une grande institution financière du pays… :-p
Voila donc un terme (tout au moins momentané, mais salvateur) à la carrière du JP chimiste pour une version JP finance…
Depuis je passe de la réaction enthousiaste des uns à l’incompréhension la plus totale des autres (visiblement ma grand-mère a plus apprécié que je sois homo que de me voir dans la finance… allez comprendre).
La palme de la réaction la moins enthousiaste (et c'est peu dire) revient incontestablement à, C., ma chieuse de collègue directe (qui a d’ailleurs été la moteur principal à ma recherche d’un nouvel emploi… incompatibilité d’humeur disons, pour faire bref)…
Entre un « tu nous laisses dans la merde » et un « et tu savais pas attendre la fin de ton CDD avant de partir », il y a eu quelques échanges moins softs que je tairais… Signalons tout de même que j’ai mis tout en œuvre pour perturber le moins possible l’organisation du labo par mon départ et que cette garce a une place assurée sous le soleil de cette belle université… Mmm, que je sens que le mois et demi qui vient va être amusant !!! Enfin si elle ne voulait pas me faire regretter une seconde mon départ, elle est à 100% dans le bon !

dimanche 11 février 2007

Tout shusss

Ma mère me disait souvent que mon père avait « le cul bordé de nouilles ». Après les années, même si l’expression est assez imagée, je ne vois toujours pas le rapport entre des pâtes et la chance, limite exaspérante, dont bénéficie quasi systématiquement mon paternel.

Les vacances d’hiver sont probablement celles pour lesquelles les conditions climatiques sont les plus incertaines et pourtant déterminantes au bon déroulement des vacances. Depuis que j’ai compris ça, j’accompagne toujours mon père, et sa chance, pour partir au ski.

C’est ainsi que nous avons probablement pu profiter d’une des meilleures semaines depuis l’ouverture de la saison. Même si la neige n’était pas tombée en abondance, elle avait tout de même pris la peine de recouvrir le domaine quelques jours avant notre arrivée, nous offrant au passage un spectacle magnifique tout au long du trajet…

Le trajet, c’est aussi pour moi une des rares occasion de l’année pour lire un livre (en entier). Après le Da Vinci Code l’année passée (que je n’ai d’ailleurs jamais fini… on a dû rouler trop vite sur la fin), c’est le livre de Ron que j’ai dévoré. Me permettant ainsi de me frotter de nombreuses fois à l’exercice périlleux qui consiste à réprimer, malgré ma gorge nouée, tout sécrétion oculaire… histoire d’éviter de passer pour un con.

Arrivé en station, un peu moins de neige que dans la vallée (allez y comprendre quelque chose), mais l’hôtel est toujours aussi magnifique que l’année passée ! Installation et appropriation des espaces, inscription aux cours de ski, découverte de l’équipe d’animation. Je ballade Serge dans tout le bâtiment et je me sens décidément toujours aussi bien dans cet endroit !

Dès le lendemain matin, ce sont les journées de fous qui commencent : levé à l’aube, petit détour par la salle de sport avant le p’ti déj’, douche et endossement de tout l’équipement « grand froid » avant de descendre au ski room pour retrouver son groupe pour 2h30 de ski, 2h pour le lunch, à nouveau 2h30 de ski, stretching, douche, apéro, souper, activités du soir, puis enfin gros dodo ! Qui a dit que les vacances, c’était pour se reposer ? Enfin, j’en connais qui ont passé plus de temps à se dorer la pilule sur la terrasse que sur des skis :-o

Avec 5h de cours de ski par jour, ma grande crainte est toujours « comment vont être les autres du groupe et le mono ? ». Je me souviens encore de ce français qui avait décidé de m’appeler « Marc » simplement parce que j’habite dans un pays où se déroulait à l’époque le procès d’un **** de violeur d’enfants…
Cette année, là encore, la sacro-sainte chance paternelle est descendue sur moi. Dans le groupe quelques anglais, des flamands et des néerlandais, plutôt sympas dans l’ensemble (bien qu’un peu ‘prout prout’). Avec mes 4 mots de flamand, j’ai bien tenté de redresser l’image du wallon ; mais j’ai quand même réussi à devoir emprunter du pognon à un flamand du groupe pour payer un resto à midi… Arf, c’est compliqué la Belgique !

Un p’ti clin d’œil à Loic, mon moniteur de ski (il a remonté en un coup mon point de vue sur l’ESF) ; Yohan, le prof de streching tombeur de nanas ; Laurent, le barman fou (un peu plus de coca dans la barcadi pour la prochaine fois stp) ; Antonio, le barman à l’italienne ; Remy, le DJ branché ; et tous les autres !
Déjà samedi, déjà temps de faire les valises, de s’imprégner une dernière fois de l’ambiance de lieux… Piou, elles sont passées vite ces vacances ! Vivement les suivantes :-p