Elève Libre
Hier soir, avant-première d’Elève Libre au Sauvenière, en compagnie du réalisateur, Joachim Lafosse, et quelques acteurs.
Jonas, seize ans, vit un nouvel échec scolaire et pense pouvoir tout miser sur le tennis mais il échoue aux portes de la sélection nationale. Il rencontre Pierre, un trentenaire, qui touché par sa situation, va le prendre en charge. Fort de ce lien privilégié, Jonas abandonne l'école publique. Incapable de fixer les limites de cette relation, l'éducation va dépasser le cadre purement scolaire.
Plans serrés, très faible profondeur de champ, peu de variation des décors, absence totale de musique plongent le spectateur dans une ambiance lourde et oppressante. Observateur impuissant du jeu pervers mené par trois adultes libertins sur Jonas, cet adolescent tourmenté en décrochage scolaire.
Le film questionne, et c’est bien là le dessein du réalisateur. Sa caméra se veut suggestive et pudique, mais les dialogues crus au point d’en devenir irréalistes et téléphonés font osciller les sentiments du spectateur, entre malaise et curiosité.
Les jeux de regards joliment orchestrés peinent à faire oublier le fréquent surjeu des acteurs (et sur ce plan les plus expérimentés sont loin d’être les meilleurs).
Au final, un "bon" film belge… sans plus, qui s’arrête un peu trop tôt ou un peu trop tard et qui n’apportera aucune réponses, bien au contraire, aux parents inquiets face aux doutes et questionnements de leurs ados.
Jaochim Lafosse voulait par ce film poser la question des limites. Il semble bien que certains spectateurs aient réussi à atteindre la limite de sa patience lors du débat qui a suivi le film, tant le réalisateur s’est montré agressé et irrité par certaines questions.
Sortie officielle en Belgique le 21 janvier et en France le 4 février
Le film questionne, et c’est bien là le dessein du réalisateur. Sa caméra se veut suggestive et pudique, mais les dialogues crus au point d’en devenir irréalistes et téléphonés font osciller les sentiments du spectateur, entre malaise et curiosité.
Les jeux de regards joliment orchestrés peinent à faire oublier le fréquent surjeu des acteurs (et sur ce plan les plus expérimentés sont loin d’être les meilleurs).
Au final, un "bon" film belge… sans plus, qui s’arrête un peu trop tôt ou un peu trop tard et qui n’apportera aucune réponses, bien au contraire, aux parents inquiets face aux doutes et questionnements de leurs ados.
Jaochim Lafosse voulait par ce film poser la question des limites. Il semble bien que certains spectateurs aient réussi à atteindre la limite de sa patience lors du débat qui a suivi le film, tant le réalisateur s’est montré agressé et irrité par certaines questions.
Sortie officielle en Belgique le 21 janvier et en France le 4 février
4 commentaires:
Ah ben ca a l'air chouette comme film... Encore quelques jours avant la sortie ;)
Bizarre, je n'ai pas particulièrement été emballé par le film et tu es déjà la deuxième personne à me dire que le post est plutôt flatteur...
Je dois être trop gentil :-)
Salut,
Je cherche la musique qui j'ai entendu quand les personnages étaient dans la boite de nuit...
Boh, pour être honnête, je me souviens même plus trop de la musique qui passait dans la boîte de nuit...
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