Et après

de Gilles Bourdos, d’après le best-seller de Guillaume Musso

À huit ans, Nathan est entré dans le tunnel lumineux de la "mort imminente" pour avoir voulu sauver une fillette. Déclaré mort, le petit garçon se réveille inexplicablement. Vingt ans plus tard, Nathan est devenu un brillant avocat new yorkais. Meurtri par les circonstances douloureuses de son divorce, il s’est barricadé dans son travail, loin de son ex-femme Claire et de sa fille. C’est alors qu’un mystérieux médecin, le docteur Kay, fait irruption dans son existence en prétendant pouvoir dire à quel moment certaines personnes vont mourir. Et parce que Kay bouleverse tous les repères de sa vie, Nathan va enfin découvrir pourquoi il est revenu à la vie.

Et après… vous avez plein de questions en tête… Pourquoi Musso a-t-il laissé faire une pareille transposition de son roman ? Pourquoi la plupart des éléments clés du roman ne se retrouvent-ils pas dans le film ? Pourquoi certaines adaptations libres qui n’apportent rien ?
Et puis, si vous n’avez pas lu le roman, vous risquez même de vous dire « Et pourquoi ? » tout court.
Bourdos signe là une bien triste adaptation de ce best-seller, qui à défaut d’être de la grande littérature, a le mérite de se laisser lire (vite) et de tenir le lecteur en haleine.
Le réalisateur n’arrive pas à faire monter le suspense, tout juste arrive-t-il à intéresser le spectateur. Et pourtant, il a à sa disposition un grand Malkovich, le sourire craqueur d’Evangeline Lilly et la « french touch » de Romain Duris.
Bref, à l’occasion passez acheter le bouquin de Musso (un must pour les vacances), mais choisissez une autre salle (Slumdog, Il Divo, Les Noces Rebelles ?).
Par contre, je vous conseille un petit passage par le très chouette site officiel du film.