vendredi 14 juillet 2006

Souvenirs de voyage (1)


Piou, voila enfin mon dernier jour de travail. Plus que quelques heures et ce sont les vacances. C’est dans ce climat d’euphorie que j’ai découvert hier le post des mésaventures de Rachelle.
Ca m’a donné envie de faire une série de posts sur mes déboires et aventures kitches lors de mes vacances ou conférences (ce qui dans la plupart des cas peut s’assimiler à des vacances).

Pour notre voyage de fin d’étude, nous voulions une destination sans prise de tête permettant de rester le plus longtemps sur place pour un coup réduit tout en bénéficiant d’un minimum de luxe et de piscine. Difficile de concilier tout ça. C’est vrai, et finalement nous avions pris la direction d’un club hôtel en Bulgarie.
Le séjour sur place s’est très bien déroulé et nous avons vraiment passé d’excellents moments tous ensemble.
Au moment du retour, nous nous sommes très logiquement retrouvés à l’aéroport de Varna. Dans le but d’avoir des places contiguës dans l’avion, j’avais demandé à tout le monde de me filer son vaucher et sa carte d’identité pour que j’aille inscrire tout le groupe au check-in.

On n’imagine pas, mais là-bas, à cette époque-là (il y a 5 ans), l’informatique était encore un grand rêve inabordable… et les tickets d’embarquement étaient des papiers d’un format étrange et sur lequel était griffonné au stylo le numéro de siège.
Je me retrouve ainsi avec une pile de billets du genre que je commence à distribuer à tout le groupe. Sauf que je me rends compte qu’il m’en manque un. Je retourne illico au guichet pour le réclamer. Là le type m’assure d’un ton ferme qu’il m’a tout donné. Le responsable du tour opérateur me conseille d’attendre que tout le monde ait eu son ticket pour faire le décompte et face aux nombreux militaires armés jusqu’aux dents qui étaient partout dans cet aéroport militaire ouvert depuis peu aux touristes, je ne la ramène pas trop.

Finalement, je renégocie avec le guichetier qui me certifie m’avoir tout donné ! Aucune envie qu’un de nous reste sur le carreau. Après 5 minutes, le type me file un « billet spécial » pour passer en zone internationale et aller m’assurer que parmi ceux du groupe qui étaient déjà en zone internationale, personne n’avait deux billets.
Arrivé de l’autre côté du portique, personne n’a en effet deux billets. Par contre débarque le fameux guichetier qui continue à m’enguirlander. Je lui demande ce que je dois faire maintenant, comment on peut procéder et je finis par lui demander ce que je fais de son fameux « billet spécial ». Alors il devient tout rouge et me dit « bien vous voyez bien que vous aviez le bon nombre de place dans l’avion, vous avez tous un billet, vous êtes vraiment un incapable ».

Trop heureux qu’on puisse tous embarquer, je n’ai pas demandé mon reste ! Mais je constate que la mauvaise foi est peut-être bien une invention bulgare.

JP

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