Tout shusss
Ma mère me disait souvent que mon père avait « le cul bordé de nouilles ». Après les années, même si l’expression est assez imagée, je ne vois toujours pas le rapport entre des pâtes et la chance, limite exaspérante, dont bénéficie quasi systématiquement mon paternel.
Les vacances d’hiver sont probablement celles pour lesquelles les conditions climatiques sont les plus incertaines et pourtant déterminantes au bon déroulement des vacances. Depuis que j’ai compris ça, j’accompagne toujours mon père, et sa chance, pour partir au ski.
C’est ainsi que nous avons probablement pu profiter d’une des meilleures semaines depuis l’ouverture de la saison. Même si la neige n’était pas tombée en abondance, elle avait tout de même pris la peine de recouvrir le domaine quelques jours avant notre arrivée, nous offrant au passage un spectacle magnifique tout au long du trajet…
Le trajet, c’est aussi pour moi une des rares occasion de l’année pour lire un livre (en entier). Après le Da Vinci Code l’année passée (que je n’ai d’ailleurs jamais fini… on a dû rouler trop vite sur la fin), c’est le livre de Ron que j’ai dévoré. Me permettant ainsi de me frotter de nombreuses fois à l’exercice périlleux qui consiste à réprimer, malgré ma gorge nouée, tout sécrétion oculaire… histoire d’éviter de passer pour un con.
Arrivé en station, un peu moins de neige que dans la vallée (allez y comprendre quelque chose), mais l’hôtel est toujours aussi magnifique que l’année passée ! Installation et appropriation des espaces, inscription aux cours de ski, découverte de l’équipe d’animation. Je ballade Serge dans tout le bâtiment et je me sens décidément toujours aussi bien dans cet endroit !
Dès le lendemain matin, ce sont les journées de fous qui commencent : levé à l’aube, petit détour par la salle de sport avant le p’ti déj’, douche et endossement de tout l’équipement « grand froid » avant de descendre au ski room pour retrouver son groupe pour 2h30 de ski, 2h pour le lunch, à nouveau 2h30 de ski, stretching, douche, apéro, souper, activités du soir, puis enfin gros dodo ! Qui a dit que les vacances, c’était pour se reposer ? Enfin, j’en connais qui ont passé plus de temps à se dorer la pilule sur la terrasse que sur des skis :-o
Avec 5h de cours de ski par jour, ma grande crainte est toujours « comment vont être les autres du groupe et le mono ? ». Je me souviens encore de ce français qui avait décidé de m’appeler « Marc » simplement parce que j’habite dans un pays où se déroulait à l’époque le procès d’un **** de violeur d’enfants…
Cette année, là encore, la sacro-sainte chance paternelle est descendue sur moi. Dans le groupe quelques anglais, des flamands et des néerlandais, plutôt sympas dans l’ensemble (bien qu’un peu ‘prout prout’). Avec mes 4 mots de flamand, j’ai bien tenté de redresser l’image du wallon ; mais j’ai quand même réussi à devoir emprunter du pognon à un flamand du groupe pour payer un resto à midi… Arf, c’est compliqué la Belgique !
Un p’ti clin d’œil à Loic, mon moniteur de ski (il a remonté en un coup mon point de vue sur l’ESF) ; Yohan, le prof de streching tombeur de nanas ; Laurent, le barman fou (un peu plus de coca dans la barcadi pour la prochaine fois stp) ; Antonio, le barman à l’italienne ; Remy, le DJ branché ; et tous les autres !
Déjà samedi, déjà temps de faire les valises, de s’imprégner une dernière fois de l’ambiance de lieux… Piou, elles sont passées vite ces vacances ! Vivement les suivantes :-p
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